André Sinthomez

Né à Pontoise, André Sinthomez étudie pendant 6 années au Lycée Estienne spécialisé pour les métiers graphiques.

Apprentissage du dessin,de l’histoire de l’art et des métiers de l’imprimerie.

Avec un diplôme d’ingénieur graphique, il intègre et dirige pendant 39 ans des imprimeries de cartonnages spécialisés dans l’emballage pour les métiers de bouches ( patisserie, boulangerie, traiteur).

Toujours passionné par le dessin et la peinture qu’il pratique ; des le debut de sa retraite en 2009, il crée avec son epouse Berengere une première galerie d’art à Paris dans le 5eme arrondissement, ” la Galerie Feuillantine ” qui exposera pendant 10 ans des artistes vivants peintres et soulpteurs.

En 2018, création Avec son épouse Bérengère de la ” Galerie Thomé ” situé à Paris rue Mazarine dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, qui exposera pendant 6 ans des artistes vivants peintres et sculpteurs.

C’est en 2024, décision est prise de poursuivre son activité artistique comme artiste, création de « l’atelier Thomé » rue Pascal dans le 5ème arrondissement …après avoir exposer le travail des autres, il expose son travail personnel.

Daredjane

DAREDJANE sculpte des personnages aux formes élancées et stylisées.

Guidée par la recherche de la ligne et du mouvement elle se libère volontiers des règles anatomiques afin, en étirant, allongeant, exagérant, de mettre l’accent sur l’élégance ‚la force, la poésie. Française d’origine géorgienne , ses oeuvres sont à l’évidence influencées par cette double identité, cette double culture .

Matchavariani

Le pinceau vagabond

Moi, le pinceau vagabond, je cours sur les espaces du papier emporté par l’élan de la création et la fantaisie de l’instant.

Sur le blanc de la page, je trouve mon chemin en laissant courir la main qui me tient jusqu’au bord du vertige. Que ce soit pour un mot ou une phrase entière tirée de mes livres adulés : « Le livre de l’intranquilité de Fernando Pesoa « ou bien « L’éloge de l’ombre de Junichiro Tanizaki ».

En traçant, je délaisse le sens pour ne privilégier que la forme nouvelle qui naît de l’instant. La lisibilité n’a plus d’importance. Ne reste de l’originel que l’essence des mots qui à généré l’absolue fantaisie du tracé . Et ceux-ci deviennent « autres ».

Le vide n’est plus car le voici parcouru par des volutes ourlées ou nerveuses troublé qu’il est par des arabesques savantes.

Tout semble débarassé du sens de l’écrit traditionnel.

L’artiste empoigne les mots et les façonne à la seule fantaisie de

l’instant. Là est l’ivresse…

Là est la Vie nouvelle des mots .

Texte de Hokusaï : Le vieillard fou de dessin


Voici le texte fondateur qui à déterminé mon désir de dessin, mes recherches formelles, mes choix dans les thèmes choisis. Le découvrir à été un choc, une émotion qui ne s’est jamais éteinte.

« tout ce que j’ai produit avant l’age de soixante ans ne vaut pas la peine d’être compté. C’est à l’age de soixante treize ans que j’ai compris à peu près la structure de la nature vraie des animaux, des arbres, des oiseaux, des poissons et des insectes.

Par conséquent, à l’age de quatre vingt ans, j’aurai fait encore plus de progrès, à l’age de quatre vingt dix ans je pénètrerai le mystère des choses, à cent ans je serai décidément parvenu à un degré de merveille, et, quand j’aurai cent dix ans, chez moi, soit un point soit une ligne, tout sera vivant.

Je demande à ceux qui vivront autant que moi de voir si je tiens ma parole.

Ecrit à l’age de soixabte quinze ans par moi, autrefois Hokusaï, aujourd’hui Gwaiko Tojin, le vieillard fou de dessin.

Daniel DERDERIAN

Art Divers

en Corps+

Pastels +

Frédéric COURAILLON

C’est peut-être l’enfance magique de la nature et ses obscures prémices, que peint Frédéric Couraillon.
Sa peinture est magma fiévreux, lave mentale et débordement d’affect.
Frédéric Couraillon aime l’opacité. En elle, il vibre, il s’étend, il nage et d’elle il surgit.
Son art est recherche constante d’impensables lieux de naissance projetés dans les ailleurs du monde.
Il embrasse les éléments privilégiés d’une nature essentialisée, arbres, nids d’oiseaux, animalité agissante, qui assombrissent et annulent les fausses clartés du jour.
Ce peintre musicien fouille sans trêve les thèmes somptueux de ses partitions méditatives, et les souvenirs des choses terrestres deviennent autant d’ascèses picturales.

(extrait Christian Noorbergen)

Chaos

Örjan WICKSTRÖM

Örjan Wickström peintre Beaucoup d’obsessions dansent dans sa peinture, aucun fétichisme. Ne rien faire, ne rien définir, ne pas démontrer, faire sentir, faire participer par la connivence. Les personnages sont insaisissables , secrets, proche de nous, mais, c’est la raison pour laquelle ils sont deja ailleurs, ils ne se remarquent pas. Ce que je peins, c’est un peu comme si on aimerait la langue, mais que les mots ne viendraient pas. Chaque tableau dégage de la chaleur, meme quand les bleus dominent. La peinture de Wickstrom danse avec l’harmonie et le chaos, l’équilibre et le déséquilibre, le plaisir et la souffrance, …c’est la fragilité.

Daniel DERDERIAN

Les portraits de Daniel Derderian sont des cris d’amour singuliers. Il cherche à mettre en lumière la tension entre leur force et leur fragilité.

L’artiste travaille dans l’urgence, tiraillé entre les fantasmes illimités d’un enfant sauvage et le frein pudique d’un adulte socialement intégré. Il tord et façonne son imaginaire entre raison, émotions et pulsions.

Après une carrière de danseur au Ballet National de Marseille Roland Petit, au Het Nationaal Ballet d’Amsterdam et au Ballet du Nord, il s’installe à Paris et travaille comme danseur et comédien dans le monde du spectacle.

Parallèlement, il commence en autodidacte son travail de plasticien.

Ses premières œuvres sont des collages à base de radiographies – un matériel clinique qui montre l’intérieur d’un corps objectivement.

Les portraits sont des images de ses constructions et déconstructions mentales ; des expressions de danses dans la tête.

MARTIN

J’aborde et j’explore tour à tour les préoccupations essentielles de l’homme, ses désirs, ses peurs, ses aspirations, ses travers, sa folie, sa spiritualité. L’homme face à lui-même, face aux autres.

NAVARRE

En dehors du champ de la ressemblance pure, c’est plutôt une poésie du trouble, de l’indicible que j’essaie de coucher sur la toile.

Exposition Pastels de Eva KLÖTGEN

Quoi de mieux pour aller au plus près de ce qui s’impose à exprimer sur une toile que la couleur sous forme de pastels avec les doigts comme seuls intermédiaires !

J’affectionne particulièrement ce contact direct du bâton de pastel et la subtilité de cette fine poudre au bout de mes doigts qui, libérés de toute contrainte, peuvent courir sur la toile. Le choix au fur et à mesure des couleurs dans l’immense palette offerte à la création, je “pars” sur la toile sans savoir où je vais…

Par mon travail j’exprime mes réflexions sur la Vie, sur l’Homme, sur la Création. Si la noirceur, le sombre de la vie peuvent m’atteindre, je fais en sorte de ne pas les laisser s’installer, trouvant le moyen de les transmuer dans mon expression artistique, car je crois profondément à cette dimension subtile et invisible que nous portons tous en nous, qu’il m’importe de saisir et de faire apparaître.

VILLAFANE

Architecte diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon. Vit et travaille aujourd’hui à Montpellier en qualité d’artiste plasticien.

Chacune de ses œuvres est conçue dans une perspective méditative, sans connotation narrative ou descriptive comme une invitation à voyager dedans pour celle ou celui qui regarde ; une immersion dans des compositions spatiales liées au paysage, à l’architecture, arbitraires, transitoires continuellement réinventées avec toutes les imperfections et les risques qu’exige la peinture.

« Créer un ailleurs avec ce que l’on a sous les yeux. Tout part de là, d’un véritable paysage fait de lumières, de vibrations, de couleurs, d’espaces multiples dans lesquels je m’immerge pour créer un « autre » paysage qui ne reproduit rien, n’interprète rien de ce qui est devant moi, mais révèle peu à peu ce qui entre en moi de façon indicible… »

Ses œuvres sont aujourd’hui représentées dans plusieurs galeries internationales et font parties de collections privées, principalement aux États-Unis et en Europe.

Élisabeth CIBOT

Equilibre et déséquilibre ne cessent de s’engendrer dans un élan partagé, malgré l’antinomie en direction du ciel. La vie chez Elisabeth CIBOT est toujours une affaire d’élévation, une sortie de terre poussant son Energie vers le haut, la vitalité pour elle est une verticalité.

Sa série Autre-monde ouvre sur la vertigineuse perspective de la culture et des mythologies celtiques, bretonne et galloise, que l’artiste fait advenir en sculptant des personnages, divinités et heros issus des récits Mabinogion.

Exposition focus sur la sculpture

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Du 24 mars au 30 avril 2021
Réception dans les meilleures conditions sanitaires
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19 rue Mazarine 75006 PARIS
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KLÖTGEN

Saisir la beauté du monde, son mystère, son évanescence sans se laisser enfermer par les diktats des écoles de prêt-à-penser et de prêt-à-peindre , vibrer d’une vie jamais épuisée.
J’ai toujours aimé voyager en toute liberté, entre le visible et l’invisible, explorer d’autres contrées.

La peinture à l’huile auparavant, les pastels secs pour la finesse de leur grain et la fluidité des encres aujourd’hui, sont les meilleurs compagnons de ma route artistique pour traduire les variations de l’eau, d’un ciel, d’une créature, voire d’un rêve.

La musique – que j’écoute quand je peins -, la poésie, la pensée et la danse scandent ma peinture dans ce voyage vers l’insondable sonate de la vie.
Cheminer vers la différence pour parvenir à la connaissance de soi comme des autres…tout en n’ayant pas peur d’interroger, de dérouter, je prends plusieurs chemins de traverse.

Tel un poème en image, mes pastels offrent un point de vision du souffle de vie qui nous habite, un consentement à ce qui est, – même dans l’infime de l’existence – que je traduis non seulement par l’image créée (souvent inspirée par la nature) tout autant que par l’utilisation même de ce qui est techniquement le plus fugitif : la poudre des pastels.

Dans mes tableaux, je « fixe » au propre comme au figuré, l’instant d’une vision fragile de la chose ou de l’existence.

« Souffle pour souffle ».
Eva Klötgen

Bernard VIÉ

L’art de Bernard Vié, la narration mystérieuse de ses compositions, jaillit aussi du choc des matières et couleurs qui font vivre ses constructions élégantes et oniriques.

Un monde de désirs, de rêves et de mémoire vive qui trouve généralement son origine dans un patrimoine culturel ancien, voire très ancien. Ce serait à tort pourtant que l’on ne retiendrait de ces sculptures et de ces peintures que ce qui les rattache encore au passé.

BATAILLE

« Toute enfance est une genèse et de ces premiers émerveillements, j’ai gardé un goût pour ce monde magique et archaïque qui bat encore au fond de nous. Dans cette obscure clarté, tout balance entre drôlerie, étonnement et dérision. Les personnages qui m’accompagnent sont les acteurs d’un théâtre. Ils semblent quitter l’obscur fond de scène pour venir vers nous. Ils se dévoilent au sens propre et au figuré dans leur nudité, leurs failles et leurs faiblesses. Le fantastique se cache dans le quotidien et nous entoure à notre insu.
L’humour, souvent noir, conjure nos peurs et nos inquiétudes. Il nous aide à prendre du recul avec la réalité. C’est une peinture métaphorique ».

BARON Françoise

Ma rencontre avec l’argile, sa texture, sa sensualité et les possibilités de liberté qu’offre le modelage va bouleverser ma vie.

J’étudie le modelage et le travail de la terre dans différents ateliers à Paris. Mes pièces aux courbes généreuses s’inspirent avant tout de l’être humain, réel ou transposé, dans toute sa splendeur et sa complexité. Mon art se rapproche aujourd’hui du cubisme, mêlant subtilement des formes figuratives avec une approche irréaliste.

Chaque sculpture raconte une histoire tirée de mon vécu, de mes émotions, de mes révoltes. J’aime représenter l’humain, homme ou femme et transmettre des sentiments forts tantôt apaisants, tantôt plus dérangeants. Mes oeuvres murissent longtemps dans mon esprit avant de prendre forme. Quand vient le moment de créer, je suis toujours à la recherche de la courbe parfaite, du geste idéal, de la forme qui se mettra en résonnance avec l’ensemble.

La sculpture terminée doit vivre de l’intérieur.

WOLFF

Chaque tableau est simultanément une scène et un champs d’action s’ouvrant au spectateur et lui donnant immédiatement accès à une intrigue. Et là, l’artiste déploie avec beaucoup de pertinence, les caractères et les particularismes ; il les scénographie en s’appuyant sur un ensemble de références particulièrement vaste et très riche en nuances. A cela s’ajoute – aptitude devenue rare de nos jours — un génial talent de conteur ayant de surcroît, reçu le don de l’imagination et ce, pour notre plus grand plaisir.

VERTSONI

Les tableaux d’Angela VERTSONI ont des structures incroyablement denses. La densité de la composition graphique révèle au fil de l’observation minutieuse une manière de peindre plutôt expressionniste. C’est une conception artistique, à savoir de ne travailler qu’avec la structure des formes et des couleurs épurées qui distingue son œuvre.
Les tableaux semblent échapper à la relativisation par le temps et le milieu ambiant, il s’agit d’accrocher l’œil de l’observateur, les compositions et les couleurs devant l’interpeller. On approche ainsi pas à pas de la « nature morte », qui se détache de son abstraction pour se révéler matériellement. C’est la peinture libre de toute contingence, le pur processus de l’acte pictural. C’est la recherche de l’absolu ?

CV
Naissance sur l’ile de Limnos en Grèce.
Etudes aux Beaux-Arts d’Athènes, section peinture, étude des techniques de la mosaïque et des icones byzantines.
Etudes à l’Académie Royale d’Amsterdam section Art monumenta
Vit et travaille sur l’ile de Limnos et dans le Lubéron en Provence.

SEGHERS peintures

Etrange, insolite, mystérieux, surréel. Autant d’adjectifs qui ne sont pourtant pas suffisants pour qualifier l’univers pictural de Catherine Seghers. Il manque quelque chose. C’est ce que je me suis dit en écrivant ce texte. J’ai de nouveau regardé longuement les œuvres proposées à l’exposition et un mot m’est venu, comme une évidence : facétieux.

Cette façon de nous prendre par la main, mine de rien, de nous faire voyager dans les plis et les replis du drapé exhibé comme un leurre dissimulant le corps d’un personnage féminin énigmatique, mi- déesse, mi- princesse, est très facétieuse. Nous sommes dans le monde de l’enfance, de la magie, un monde où l’on aime faire des tours, poser des énigmes (les cartes dissimulées dans les plis, les oiseaux), un monde où l’on rit de voir Arlequin parader dans son manteau bariolé, un monde ou la poésie, la littérature, la musique sont revisitées par le regard enchanté et malicieux de l’enfance.

Catherine Seghers a cette capacité à insuffler dans son œuvre, quels que soient les moyens utilisés (peintures, collages, monotypes), un souffle poétique d’une insupportable légèreté.

PUYUELO Paco

ENGELMAN

Les tableaux traduisent d’avantage les sentiments du peintre que la réalité, ils sont en quête du bonheur et représentent la joie de la peinture libre de toute contrainte.

Les tableaux de Piet Engelman se soustraient à toute classification, et par leur qualité picturale personnelle échappent à l’appartenance d’un genre, d’un style. Ils rendent hommage à la vue et sont d’une fidélité imperturbable au principe de la joie. Sur les tableaux, le désir de liberté aboutit à des motifs arcadiens, à des couleurs libres tout comme à une composition rythmique de l’oeuvre.

Les estompes de couleur impressionnistes et légères ne restituent pas un espace en profondeur, mais une structure dense même avec les ouvertures entre les taches. Jamais il n’est question d’abstraction pure, les éléments décoratifs sont étroitement lies aux aplats ; la joie de l’embellissement est réalisé avec charme et sincérité.

Pour ainsi dire l’abstraction décorative est complétée de façon ornementale par la couleur qui dans sa force et sa plénitude coordonne objets et détails, la couleur qui rayonne avec intensité,n’en demeure pas moins de la matière et ne se corrompt pas avec l’ornemental.

Les tableaux traduisent d’avantage les sentiments du peintre que la réalité, ils sont en quête du bonheur et représentent la joie de la peinture libre de toute contrainte. Un instant de bonheur immortalise.

Dr Gabrielle Fhar-Becher Sterner

Historienne de l’Art (Munich)

RACHED

Eclats d’ombre

Dans les cartons demeurait des traces indélébiles de l’œuvre de Rached. Plaques de cuivres, tirages d’artiste et gravures dument numérotées étaient soigneusement gardés. S’il a su manier parfaitement le pastel et l’huile, il a su également explorer le territoire de la gravure. Avec la gravure, il s’empare d’une technique qui imprime dans la profondeur du noir l’éclat de la lumière. Défilent dans les gravures, des personnages que nous reconnaissons, parce que de toute évidence, ils appartiennent à l’imaginaire du peintre.

Les gravures restituent une mémoire nourrie de toute une vie, celle de Rached, grand lecteur, poète en mots et en images.

L’Enchanteur 

« L’œuvre de RACHED arpente les chemins poétiques de la rêverie.

Avec la poudre de ses pastels RACHED invente un monde qui défie la pesanteur : une dame à vélo s’envole au dessus des nuées, tandis que les boules d’un billard s’élèvent vers le ciel. »

Ces personnages « sont-elles des fillettes maquillées en femme ou des femmes vêtues comme des poupées ? Qu’attendent-elles, désœuvrées, tenant une lettre, contemplant un portrait dont on ne voit pas les traits ? Assises devant une table bien garnie, les modèles de RACHED ne semblent pas avoir d’appétit. Parfois sans paraître s’en apercevoir, elles sont dévêtues. »

« Si l’univers de RACHED est enchanté, il ouvre aussi sur des profondeurs. »

MARTINEZ Maité

Bronzes imaginaires
Enfant, des étés passés en terre de Galice, l’imaginaire de Maïté Martinez s’est nourri des tumultes d’une nature dont l’atmosphère singulière est imprégnée de croyances et légendes anciennes. Une nature qui bruisse des conversations secrètes du vivant, végétal, animal, minéral…
Chaque bronze raconte une histoire. Tous vous observent, discrètement… Sachez-le, ils vous attendaient ! Un clin d’œil, une connivence… et peut-être, vous surprendrez-vous à échanger avec eux… poursuivant alors une conversation avec l’enfant que vous n’avez jamais cessé d’être…

AMINOV Amri

Originaire du Tadjikistan, Amri AMINOV fait ses études à l’école des Beaux Arts Olimov, département des sculptures, atelier de Ivanov à Douchanbé.
Diplomé de l’école des Beaux Arts de Saint Petersbourg, dans l’ atelier du sculpteur Anikouchine.
Les sculptures d’AMRI sont présentes dans de nombreuses collections privées aux USA, au Canada et dans les capitales d’Europe et d’Asie du Sud Est.
Des sculptures d’AMRI sont visibles dans des villes proches de Paris, notamment à Poissy et à Chambourcy.

En 2008, il est nommé « Artiste pour la paix de l’UNESCO » par le directeur général Koichiro Matsuura.

KASPER

Sculpteur passionné, Arnaud Kasper est un artiste français polymorphe aux talents multiples. Ses statues équestres en bronze, petites ou monumentales, ont conquis le monde.
Fervent admirateur des grands hommes défenseurs des grandes causes, il est touché par les problématiques contemporaines et particulièrement celles liées à l’environnement.
Aussi trouve-t-il en l’âme humaine une animalité qu’il préfère sublimer. Il la personnifie. Ses oeuvres animalières font ainsi bon ménage avec l’homme dans une fusion originale. « Nous ne faisons qu’un avec le monde animal », répète-t-il souvent, et « nous lui devons le respect ». C’est entre autre le regard d’un grand mammifère marin qui l’a conduit à la sculpture. Ce regard a laissé son empreinte comme un message à transmettre : l’urgence d’une modestie humaine face à la grandeur de son environnement.
Il rend aussi hommage à la féminité dans toutes ses forces. Ses oeuvres sont sensuelles et expriment les paradoxes des genres. Inspiration éternelle des grands artistes, les femmes sont au coeur de l’oeuvre de Kasper.